J'ai rapidement écrit cet article pour faire suite à la déclaration d'un ami au comptoir du 'Bric Bar Broc' de Montfuron .
Ce fada m'a affirmé qu'il avait dégusté un chichibelli au bord de l'eau à l'Estaque.
Il a tout simplement confondu ' chichibelli' avec 'chichi frégi', ça n'a absolument rien à voir.
Un chichibelli est un bout de chemise ou de tricot qui dépasse du pantalon... pourquoi pas par la braguette étant donné que 'chichi' est le sexe masculin et 'belli' peut être traduit par 'beau'.
Tandis que le 'chichi frégi' est un beignet de forme allongée que l'on confond quelques fois avec le churros.
Si l'on devait traduire 'chichi frégi' se serait 'sexe frit'... pas très ragoutant dit comme ça.
Pour la recette, voir le lien ci dessous.
Certains mettent de la farine de pois chiche, mais autant que je m'en souvienne ni ma mère ni ma grand-mère n'en mettaient.
Chichi fregi de l'Estaque, la recette - Gustave
Gros beignets provençaux, traditionnellement longs et gonflés, sucrés et parfumés à l'huile d'olive et à l'eau de fleur d'oranger. En Provence, ils sont dégustés dans les foires, dans les f...
http://www.gustave.com/recettes/775/chichi-fregi-estaque.html
Recette du chichi frégi de l'Estaque
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Extrait d'un roman ' Une lueur dans les yeux '--> ICI
Il fonce comme un calus à travers la ville en chantant à tue-tête dans son casque. Dans cette ivresse incontrôlable, il traverse Marseille d’une traite, grillant les stops et les feux rouges, jusqu’à l’Estaque. Arrivé au port, il préfère s’arrêter un moment pour s’asseoir sur un débarcadère et se calmer. L’odeur des chichis-frégis qui envahit ses poumons le fait sourire. Face à la mer, juchée sur les collines, une brochette d’habitations domine la Méditerranée. Ressemblant à des têtards, avec leurs longues queues d’escaliers qui descendent jusqu’à la route, ces villas perchées dans les hauts de l’Estaque l’ont toujours fasciné.
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Pour terminer,
Une petite faim ? Un bon chichi fregi
Vendu et dégusté dans la rue à Marseille.
Rissolant, grésillant comme un petit soleil
Dans son huile d’olive à l’odeur du Midi,
Il est tout gonflé d’or et de fleur d’oranger.
Brûlant et boursouflé, bien saupoudré de blanc
Enfarinant le nez d’un sucre pétillant,
C’est le beignet du Sud, exquis à se pâmer.
On vous le tend serré dans un bout de papier
Qui vous tache la main de son huile bien grasse
Aux mille calories; mais la honte s’efface
Quand fond entre vos dents ce nuage sucré